Le doute

 

Le doute est notre pire ennemi : vous l’avez déjà entendu dire, non ?

Quand il vous prend dans sa tenaille insupportable, c’est évidemment sur un ton négatif que tout commence . Tout comme mon dernier doute tenace : je ne sais pas écrire. Je me dis avec grande conviction que cette idée d’écrire ne tient pas debout. De quel droit je me permets de mettre en mots mes pensées ? Aucun !!! Car je n’ai pas fait d’études littéraires, j’ai même oublié mon français en vivant en Italie et surtout cela n’intéresse personne ce que je pourrais écrire …

Bref le mental, le vrai, donc celui complètement déconnecté de la réalité, part en vrille et dans un mouvement centrifuge rassemble toutes les idées possibles autour de ce sujet de doute et les met en lumière négative.

Si je respire et me détache de ce mental pur, je vois que son discours est fantasque : j’ai étudié les langues à l’université, le français reste ma langue maternelle et au moins mes copines me liront avec plaisir et même peut-être vous que je ne connais pas !

 

Donc la première étape est bien d’identifier ce mental qui ment. 

C’est une véritable discipline car les vortex de pensées négatives que le doute crée sont nombreux et nous nous devons à la vigilance constante :

    • Est-ce mon mental qui prend le dessus ?
    • Sur quel sujet en particulier ?
    • Est-ce que je visualise bien la spirale ascendante de pensées associées qu’il crée ?

Rien qu’en me posant ces questions,  je me place en observateur neutre et l’énergie de ce mental diminue, essayez !

 

La question suivante c’est le pourquoi ?

Quelle est la raison majeure qui pousse le mental à un tel tourment ?

En fait, le mental est lié à une partie de nous ancestrale. C’est lui qui a créé nos premières pensées depuis la nuit des temps jusqu’à aujourd’hui. Il est connecté intimement avec notre instinct primitif : celui de la survie.

Et souvent pour une survie primordiale il fallait éviter les risques de la nouveauté. Une situation nouvelle engendre forcément sa part d’inconnu que l’instinct enregistre comme danger potentiel.

Notre mental recherche donc à éviter la nouveauté pour nous protéger :  

 

En réalité, il n’est pas notre pire ennemi !

Regardez par vous-même : quand donc le mental s’exacerbe-t-il ? Et bien vous verrez, c’est quand il rencontre une situation ou une idée nouvelle pour nous. Alors il ne pense pas mais applique seulement son schéma antique : nouveau = danger. Il va tout faire pour nous en détourner.

C’est là qu’il peut devenir notre allié : car toutes les nouveautés ne sont pas viables pour nous. Dans un travail de conscience de soi, on peut l’intégrer en commençant à considérer le mental comme notre modérateur, notre médiateur de nouveautés.

Il nous aide à distinguer quelles sont les nouvelles approches qui sont bonnes pour nous : en effet il nous pousse à une réflexion à chaque fois qu’il s’emballe.

Dans mon exemple, l’écriture m’est totalement nouvelle mais j’ai quelques bases pour commencer et cela me permet de formaliser un flux de pensées et de le développer dans le partage.

Donc merci à mon mental qui m’a poussée à évaluer cette nouveauté au-delà de l’impulsivité !

 

Allez c’est à vous maintenant : le mental allié c’est quand même plus sympa, non ?

 

 

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